Déjà sur le papyrus Ebers (3000 ans av. J.C), nous trouvons des indications sur l’irrigation du côlon. De nombreuses civilisations, l’Egypte, la Mésopotamie, la Grèce, la Chine, l’Inde, les Esséniens* utilisent cette technique pour le bien-être. Hippocrate (460 – 377 av J.C) lui-même préconise à ses patients ce soin bienfaiteur. C’est à Ambroise Paré (XVIe) médecin Lyonnais que revient le mérite, le premier qui décrit précisément l’irrigation du côlon et la distingue du simple lavement.
Place et rôle du côlon dans l’organisme
L’être humain est à la fois un aquarium ambulant ; il est constitué de 80% d’eau et une plante qui «marche» ; il puise ses nutriments dans son environnement intestinal. Le système digestif est la cuisine communautaire de notre «république» cellulaire. Le travail se fait en équipe et à la chaîne entre la bouche, l’œsophage, l’estomac, le foie, la vésicule biliaire, le pancréas, les bactéries, l’intestin grêle et le gros intestin. La coopération est absolue, les déchets de la veille sont chassés par l’arrivée des aliments du jour. Dans les conditions optimales, l’auto-nettoyage se fait convenablement avant l’arrivée du prochain repas à condition de ne rien consommer entre les repas. Cet auto-nettoyage est garant d’une digestion et d’une assimilation optimale des nutriments. L’intestin grêle absorbe les nutriments dont nous avons besoin pour assurer le fonctionnement de l’organisme et garder notre forme. Le côlon, encore appelé gros intestin occupe une place stratégique et centrale dans l’organisme. Le gros intestin complète l’absorption des nutriments notamment en absorbant l’eau, en synthétisant les vitamines du groupe B et la vitamine K. Il absorbe les sels minéraux, nourriture indispensable de nos glandes, véritable courroie de transmission d’énergie pour tout l’organisme. Il élimine les matières fécales. En tant que «deuxième cerveau», le gros intestin a un rôle psycho-affectif et émotionnel déterminant. Il «analyse» le bol alimentaire, émotionnel et psychique afin d’éliminer ce qui a fermenté, a pourri donc inutile pour le corps. Le gros intestin expulse hors du corps ce qui n’est plus nécessaire. Pour garder sa forme, l’être «fait» pour se pour se «défaire» de ce qui n’est plus indispensable pour l’organisme. Il «fait» pour se distancer de l’objet qui a causé du tort. Enfin le côlon exerce une action réflexe sur le système nerveux afin de s’adapter à l’environnement et aux rythmes de la vie. Seulement de par notre alimentation déséquilibrée et nos dysfonctionnements émotionnels, il s’encrasse, devient un lit pour de nombreuses toxines et une rampe de lancement pour plusieurs maladies.
L’encrassement progressif C’est une tragédie qui se déroule en quatre actes :
D’abord dans les coulisses
Le tube digestif lutte vaillamment contre les fragments mal digérés et les bactéries toxiques. L’invasion étant trop forte, le gros intestin abdique et devient hypotonique. L’équilibre entre la flore bactérienne pathogène et celle qui est nécessaire pour notre vie est rompu. La flore bactérienne se déséquilibre en faveur de la flore bactérienne pathogène.
Dans l’intestin fatigué atone
Il se crée une fermentation qui s’étend dans les autres segments de l’intestin. Il se distend et s’alourdit. Le tube digestif ne se vide plus complètement et s’écroule, c’est la ptose, le gros intestin perd sa forme et tombe.
Le drame, la victime l’ignore
La flore bactérienne pathogène crée l’incendie. Les muqueuses intestinales irritées, distendues, deviennent le siège d’inflammations, plus particulièrement «aux virages» au niveau des coudes d’où ; appendicite, constipation ou diarrhée, alternance des deux, hémorroïdes. L’intestin se plaint à haute voix avec des gaz, des ballonnements.
Le système nerveux et le sang
Les toxines poursuivent leur voyage dans deux directions :
D’abord le système nerveux - Conscience
L’individu ne se sent pas en forme, dort mal, lourdeur, manque d’entrain, irritable, mauvaise humeur, maux de tête - Contractures musculaires se propagent aux hanches, aux cuisses et peuvent suivre le nerf sciatique - La peau vieillit, s’alourdit, s’encrasse et devient spastique- Le visage, les bras, les seins, le ventre, les jambes deviennent bouffies- Les cheveux et les ongles deviennent cassants, la langue pâteuse, la muqueuse nasale coule désespérément.
Puis le sang - L’intestin est la cuisine communautaire de notre république cellulaire. Le sang charrie de nombreuses toxines mal éliminées- L’organisme utilisera la politique du moindre mal. Il va d’abord stocker les déchets dans les différents organes en préservant le sang qui doit rester dans des fourchettes acceptables et vitales sinon c’est la mort- L’organisme épargnera autant que faire ce peu, les organes vitaux. Il va se battre et se débattre pendant de nombreuses années…- Le foie aura de plus en plus de mal à détoxiner le sang- L’oxygénation catalytique du sang sera en baisse au niveau pulmonaire- Les reins auront une surcharge de travail et accompliront moins bien les autres tâches.
Détoxiner - Il faut tarir le plus rapidement possible la source d’intoxication intestinale en pratiquant une irrigation du côlon qui va évacuer les fragments et les résidus incrustés dans les microvillosités intestinales depuis longtemps. Elle s’impose.- Il faut en outre réensemencer la flore intestinale afin de garantir l’équilibre de celle-ci gage d’une bonne santé.
La cure d’attaque - tout d’abord s’assurer de sa bonne sécrétion de chlore dans l’estomac car pas assez provoque des troubles durant ou en fin de repas, trop provoque des troubles entre les repas- s’assurer des bonnes sécrétions gastriques car beaucoup d’aliments les modifient significativement- s’assurer de la bonne motricité intestinale car trop de graisses la ralentit et trop de protéines l’augmente- détecter l’inflammation car elle empêche la bonne assimilation des nutriments. L’abus des produits animaux et l’ingestion insuffisante des fibres favorisent la prolifération de certaines bactéries ainsi qu’une putréfaction. Les putréfactions fabriquent des substances toxiques comme les indoles, les scatoles qui vont encrasser le foie. L’abus de certains aliments comme les fruits tropicaux, le lait de vache, les sucres raffinés abîment les parois intestinales. L’œdème sous la paupière est en rapport avec une muqueuse intestinale abîmée. L’inflammation peut être la cause d’un intestin poreux. Il faut donc après une irrigation du côlon améliorer l’état des intestins en :- éliminant les causes de l’inflammation : anti-inflammatoires non stéroïdiens, corticoïdes, antibiotiques, anti-acides, alcool, café, lait, gluten.- réensemençant la flore intestinale- améliorant la digestion : bien mastiquer, relaxation- évitant la constipation- ingérant de la glutamine afin de régénérer la muqueuse intestinale et ainsi obtenir une action cicatrisante.- introduisant les fibres solubles comme les fructo-oligosaccharides, bon aliment pour la flore acidophile- évitant les aliments qui produisent des décharges biliaires non synchrones comme les graisses saturées, les oranges, les fritures qui sont irritants pour la paroi intestinale.- réalisant une hydrothérapie du côlon une fois dans l’année.
L’irrigation du côlon
«Les Egyptiens se servaient de suppositoires et de lavements, imitant en cela l’ibis qui, avec son long bec, faisait pénétrer de l’eau dans son rectum. Au Moyen-Âge, l’ibis se trouva remplacé par la cigogne et, au XIIIe, Alexandre le Grand rapportait que ces dernières prenaient dans leur bec de l’eau de mer qu’elles introduisaient dans leur corps par l’anus, et ainsi se lavementaient. Cela explique pourquoi, dès 1597, la cigogne est devenue le symbole de la médecine, symbole qui se retrouve sur des nombreux documents médicaux et au fronton des anciens hôpitaux. Diodore de Sicile (1er siècle), Celse, Galien usaient largement des laxatifs. La saignée, qui éliminait les substances nocives, était préconisée depuis longtemps et jusqu’à la fin du XVIIIe siècle ; les lavements, les purgations, les saignées résumaient la thérapeutique digestive. Mais, des médicaments étaient déjà cités dans les tablettes retrouvées à Nippour, Aetius d’Amide, Alexandre de Tralles donnaient comme vermifuges des graines de courge, de grenade, de fougère mâle, de centaurée et, au XIe siècle, l’école de Salerne y ajoutait la santonine»
Texte issu du livre Histoire de la médecine.
Beaucoup plus efficace qu’un simple lavement, l’irrigation du côlon est une méthode douce, contrôlée et approfondie, de nettoyage du gros intestin.
Pour qui ?
Pour toute personne soucieuse : de nettoyer son organisme, d’apporter de l’oxygène à son corps, de libérer les tensions musculaires et nerveuses, d’améliorer les colites, les diverticules et les constipations chroniques, de supprimer les inflammations telles que l’arthrose, l’ostéoporose, l’arthrite…
Pourquoi ?
Une solution : Pour éliminer les résidus irritants, les revêtements muqueux morts, les matières fécales, les gaz, les toxines et les hôtes indésirables. Pour améliorer les problèmes fonctionnels, l’assimilation, l’état général, la peau, la circulation sanguine. Pour stimuler l’évacuation, rééduquer le péristaltisme relancer l’immunité naturelle, favoriser la perte de poids. Pour garantir le bon fonctionnement (synthèse des vitamines) l’équilibre de la flore, l’état de la muqueuse intestinale.
Comment ?
Le patient est allongé confortablement sur le dos. Une canule stérile est introduite dans son rectum. Elle est équipée de deux tuyaux : l’un amène l’eau et l’autre évacue les matières et l’eau usée. Le praticien effectue alors des «bains» successifs à température et débit préréglés et stables. Il réalise des effleurements de l’abdomen qui favorisent la fragmentation et le décollage des résidus fécaux, permettant au côlon de retrouver sa forme originale. Il n’y a ni odeur, ni désagrément d’aucune sorte.
Patrice KANDZA - Naturopathe-Iridologue
* «Régénérez-vous et Jeunez : Procurez-vous une grosse calebasse avec une tige de longueur d’un homme ; videz-la de son contenu et remplissez-la d’eau de la rivière chauffée par le soleil. Suspendez-la à la branche d’un arbre, agenouillez-vous sur le sol devant l’ange de l’eau et introduisez l’extrémité de la tige de la calebasse dans votre anus afin que l’eau puisse s’écouler dans votre intestin. Restez à genoux, sur le sol, devant l’ange de l’eau et priez le Dieu de vie qu’il vous pardonne tous vos péchés passés ; demandez à l’ange de l’eau de libérer votre corps de tous ses déchets et de toutes ses maladies. Laissez alors s’écouler hors de votre corps en sorte qu’avec elle soit éliminé de votre intérieur tout ce qui procède de Satan, tout ce qui est impur ou malodorant.»
Selon L’évangile ESSENIEN.