Être parfait nous aide-t-il à être heureux ?
Je rencontre dans mon métier de thérapeute bon nombre de personnes qui ont fait le choix d'être parfaites vis à vis de la société ; c'est-à-dire de fonctionner selon l'approbation des autres.
Tout semble aller au mieux dans leur vie et pourtant un mal-être ou une maladie les amènent un jour à me consulter. Elles viennent chercher une résolution mais bien souvent aussi une compréhension.
Cette recherche de la reconnaissance de l'autre, de la société les a amenées à se couper de leur ressenti, de leur émotionnel et en finalité de leurs aspirations profondes. Ces personnes se sont carapaçonnées pour s'adapter au monde, s'y conformer et vivre au mieux, leur semble-t-il. Jusqu'au jour où leur âme, leur corps leur rappellent qu'il leur manque quelque chose, que le bonheur n'est pas qu'extérieur.
Tel cet homme venu me consulter pour un nodule sur un rein et pour qui tout semblait aller au mieux dans sa vie. A la fin de la séance de soin, lorsque je l'interrogeais sur son ressenti de la séance, il me fit part non pas de sensations physiques mais d'un émotionnel qui avait été enfoui et qu'il découvrait. Son nodule au rein lui indiquait du chagrin qu'il n'avait pas réussi à éliminer ; ce dont il n'était pas conscient.