Relaxation, Sophrologie, Respiration, bien-être, zen, gestion du stress, on a tous tendance à mélanger ces termes qui ont tous un sens différent. Dans cet article, je vais vous parler de la relaxation qui peut servir à gérer son stress et qui amène un bien-être.
Si vous êtes hyper tendus, sous contrôle et que vous pensez que le relaxation ce n’est pas votre truc, cet article est fait pour vous !
La relaxation : une première définition
La relaxation est une méthode qui utilise le relâchement conscient, qu’il soit physique ou psychique, pour diminuer le tonus musculaire et les pensées qui nous parasitent. Il existe deux types de relaxation : l’une dite à voie ascendante où l’on détend le corps pour détendre l’esprit et la voie descendante où l’on détend l’esprit pour détendre le corps.
Lors de ces cours, nous apprenons les bienfaits et nous testons les différentes formes de relaxation (le Training autogène de Schultz, la relaxation progressive de Jacobson, la méditation, la visualisation...)
Les bienfaits de la relaxation
De par son approche douce et basée sur l’écoute de nos sensations, la relaxation a prouvé ses bénéfices pour diminuer le stress, améliorer les troubles respiratoires. Elle diminue notamment la fréquence des crises d’asthme, elle améliore la qualité du sommeil et pourra même vous redonner confiance en vous. Dans un prochain article, je détaillerai les bienfaits de la relaxation.
Pour vous éclairer sur les similitudes entre la relaxation et la sophrologie, voici un peu d’histoire. Il existe deux grandes techniques de relaxation qui sont le training Autogène de Schultz et la relaxation progressive de Jacobson. Ces deux techniques ont été reprises par Caycédo, un neuropsychiatre qui a fondé la sophrologie.
La relaxation même pour les réfractaires ?
Connaissez-vous l’expression qui dit qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ?
J’ai testé pour vous...
Je vais vous faire une confidence. Jeune étudiante en première année d’université, j’étais la première à avoir des réticences sur l’efficacité de la relaxation sur moi-même (tempérament très actif).
J’ai testé sur moi ! Et oui le dictons " fais ce que je dis et pas ce que je fais" perd tout son sens ici.
Première année de faculté de sport (UFR STAPS), j’ai des cours de relaxation. Première séance : partie théorique avec une enseignante passionnée. J’écoute attentivement les bienfaits de la relaxation cités plus haut, je prends note et il me tarde de passer à la pratique.
La relaxation en pratique
Je m’allonge sur un tapis de gym, je me couvre pour ne pas avoir froid et la voix de l’enseignante commence . "Prenez une position confortable, puis vous allez inspirer, gonfler le ventre, et souffler en rentrant votre nombril... Je m’exécute, la relaxation se termine, j’ai du mal à émerger, je suis calme et détendue.
Au fil des cours, même les plus actifs de nous (et moi en première) nous nous prenons "au jeu". Finalement c’est pas si mal d’avoir un peu de temps pour récupérer, surtout en première année d’étude supérieure. A la fin de chaque séance, nous avons libre parole pour faire un retour sur nos ressentis, ce qu’on a apprécié ou pas... c’est le feedback.
Durant ces cours, nous découvrons diverses formes de relaxation, que ce soit des relaxations qui détendent l’esprit pour détendre le corps (Schultz, visualisation...) ou des méthodes qui détendent le corps pour détendre l’esprit (Automassage, Jacobson).
Certains accrochent plus avec des méthodes que d’autres.
La relaxation forcément allongée ?
Heureusement que nous ne devons pas passer par la position allongée à chaque fois que nous avons besoin de nous détendre. Imaginez lors d’une réunion avec de l’enjeu, si nous devions nous allonger sur le sol pour nous détendre, cela mènerait à des situations cocasses.
La relaxation peut se faire allongée, assise et même debout. Le premier objectif est la détente et le second l’autonomie. La personne doit pouvoir refaire les exercices en toute autonomie pour se détendre au moment où c’est opportun pour elle. Si l’on poursuit notre exemple de la réunion, la position assise ou debout sera plus adaptée à la situation pour se détendre, la personne avec de la pratique en relaxation sera capable en un très court instant de se sentir mieux, plus libérée et moins tendue.
On commence bien souvent allongé pour faciliter le relâchement, puis on teste des techniques assises puis debout. Savoir se relaxer, se relâcher, c’est un apprentissage qu’il faut répéter pour l’automatiser.
La relaxation pour mieux vous endormir
Les premières années d’études supérieures sont souvent signe de fatigue, de stress et de difficulté pour s’endormir. Du coup, les soirs j’essaye des exercices de respiration, de relaxation pour faciliter mon endormissement et très vite je suis surprise. Je finis par m’endormir !
Aujourd’hui au-delà de mon expérience personnelle, je reçois au sein de mon cabinet des adolescents qui ont du mal à trouver le sommeil et qui sont fatigués. Je reçois également des adultes stressés, ou pris par le quotidien qui ont du mal à faire le vide pour trouver le chemin du sommeil. Je reçois également des sportifs avec lesquels nous travaillons avec plusieurs objectifs, bien souvent de gestion du stress, mais aussi de récupération. Il est important de savoir qu’avec deux, trois exercices de relaxation, il est possible de se relâcher et de récupérer rapidement.
Il se dit que dix minutes de relaxation équivaut à 3h de sommeil, alors pourquoi s’en priver ? Venez tester une séance de relaxation
(9,9)
